Politique étrangère n° 3/2008
Pour acheter ce numéro, contactez-nous
Recevez les numéros de l'année en cours et accédez à l'intégralité des articles en ligne.
À partir de positions républicaines relativement classiques, George W. Bush semble avoir opéré une véritable mutation en politique étrangère après le 11 septembre. Mais la « révolution Bush » – autosuffisance, unilatéralisme, préemption – doit sans doute plus à la tradition nationaliste américaine qu’à l’influence des néoconservateurs. Bush est peut-être un exemple extrême, mais les aspects fondamentaux de sa politique étrangère pourraient bien survivre à la prochaine élection.
From a rather classical republican stand point, George W. Bush seems to have achieved a true change in foreign policy after September 11. The « Bush revolution », made of self reliance, unilateralism and the right to preempt, owes more to the American nationalist tradition than to a neo-conservative influence. Bush may be an extremist, but some of the fundamental aspects of his policy may well outlast his mandate.