
Histoire, économie & société (4/2013)
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Si le travail respectif comme la collaboration des policiers et des gendarmes en matière de police judiciaire et de maintien de l’ordre sont désormais mieux connus, leur coopération dans le contreespionnage demeure encore largement ignorée. En dépit de représentations mutuelles antagonistes, la lutte contre les menées étrangères montre l’entente entre les forces de l’ordre et révèle l’émergence d’un système national de sécurité intérieure, en partie structuré par cette défiance commune. Le travail des forces de l’ordre met également en lumière la xénophobie traversant alors une société française voyant en chaque étranger, notamment d’Outre-Rhin, un espion possible.
Although the respective work such as the collaboration between police-forces and gendarmes in terms of judicial police and law enforcement is now much more documented, their collaboration regarding counterintelligence is still mostly unknown. Despite their mutual antagonistic representations, their fight against foreign intelligence activities reveals how much they agreed on this issue and shows the birth of a domestic security national system, partly structured by this common distrust. The work carried out by police forces also highlights the xenophobia that prevailed in French society, in which any foreigner, especially Germans, was viewed as potential spy.

