
Littérature n° 179 (3/2015)
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L’oeuvre de Henri Bosco (1888-1976) présente une sensibilité forte à la dimension panique du monde, qui apparaît aussi comme le miroir de la toile de fond historique. Cette sensibilité se traduit, dans la poétique des récits (L’Âne Culotte (1937), Sylvius (1946)) par la « cellule narrative » (Jean Rousset) du jeu de flûte conjurant le serpent, et qui est relayé par le son des clarines ou de la cloche. Ces variations dessinent, sous une forme filigranée, un parcours rédempteur fragile.
The works of Henri Bosco (1888-1976) demonstrate a strong feeling for the panic dimension of the world, which also appears as the mirror of the historical backcloth. This feeling finds expression, in the poetics of narratives (L’Âne Culotte (1937), Sylvius (1946)) in the « narrative cell » (Jean Rousset) of the flute playing which charms the snake and which is taken over by the sound of the bell. These variations implicitly draw a fragile redeeming course.

