
HISTOIRE, ECONOMIE ET SOCIÉTÉ (2/2022)
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L’attachement d’Édouard Balladur à la liberté économique s’est traduit dans son discours financier et fiscal, mais aussi dans les réformes qu’il a portées, alors qu’il était ministre du mois de mars 1986 au mois de mai 1988. La mesure fiscale que l’histoire récente retient de cette période est la suppression de l’impôt sur les grandes fortunes. Il paraît intéressant, en se rattachant à la norme juridique et à la parole officielle devant les assemblées, de revenir sur la conception de l’impôt et de la fiscalité qu’il défendait, alors qu’il était en charge des finances de la France. Il en ressort que la fiscalité ne doit par son niveau et ses mécanismes ni entraver l’économie ni influencer le comportement des agents économiques.
Édouard Balladur’s attachment to economic freedom was reflected in his financial and fiscal speeches, but also in the reforms he introduced when he was Minister from March 1986 to May 1988. The tax measure that recent history remembers from this period is of course the abolition of the taxation on large fortunes (“impôt sur les grandes fortunes”). In the context of this article, it seems interesting, by referring to the legal standard and the official speeches, to return to the conception of taxation that he defended when he was in charge of France’s finances. The conclusion is that taxation should neither hinder the economy nor influence the behaviour of economic agents through its level and mechanisms.

