Le français aujourd'hui n° 171 (4/2010)
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La crise des approches militantes de l’enseignement du français s’explique par des logiques qui lui sont propres mais aussi par des variables extérieures à cette discipline défavorables au courant « progressiste » incarné par l’AFEF. Alors que les fictions cinéma tographiques et littéraires se structurent autour d’une fausse alternative (« sécuritaires » / « humanistes ») qui laisse peu de place à toute autre perspective, les représentations progressistes de l’enseignement du français se heurtent aussi à la diffusion d’une doxa médiatique qui leur est souvent hostile et à l’évolution des paradigmes scientifiques dominants. Par ailleurs, accompagnant la révision idéologique de la gauche dite « de gouvernement », certaines revendications (comme l’élargissement des corpus à la littérature pour la jeunesse) ont pu aboutir avec des objectifs et au nom de principes très différents de ceux qui les sous-tendaient à l’origine.