POLITIQUE ÉTRANGÈRE N° 1/2022
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Éclaté entre logiques chiites, sunnites et kurdes, le système irakien ne peut trouver en soi la force de se réformer. Il fonctionne ainsi sous influences extérieures, des puissances globales (États-Unis) ou régionales (Iran, Turquie…). Les pays arabes, et particulièrement l'Arabie Saoudite, semblent vouloir renouer avec le pays ; et l'Union européenne développer une stratégie repensée. Ces parrainages pourraient favoriser un équilibre interne permettant à l'Irak d'éloigner le spectre de la guerre civile.
Trapped between Shi'ite, Sunni, and Kurdish agendas, the Iraqi system lacks the internal strength to reform itself. It therefore operates under external influence from either global powers (the United States of America) or regional ones (Iran, Turkey, etc.). Arab countries, in particular Saudi Arabia, appear to want to renew links with the country, while the European Union seems to be rethinking its strategic approach. These partnerships could facilitate internal balance, allowing Iraq to move away from the specter of civil war.