POLITIQUE ÉTRANGÈRE N° 2/2019
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Lors du scrutin de février 2019, le président sortant, Muhammadu Buhari, a été réélu. Si une alternance peut avoir lieu à la tête de l’État, la démocratie nigériane ne s’en porte pas bien pour autant. Les milieux politiques sont gangrenés par la corruption. Les dirigeants successifs se révèlent incapables de créer de la cohésion nationale et d’assurer la sécurité dans certaines zones. Boko Haram est loin d’avoir été vaincu et agit comme un révélateur des faiblesses de l’État.
In February 2019, Nigerian voters reelected the “outgoing” president, Muhammadu Buhari. While the people of Nigeria have the opportunity to change their head of state, Nigerian democracy is looking distinctly below par. The political class is riddled with corruption. Successive leaders have proven themselves incapable of bringing the country together and ensuring public safety in certain areas. Boko Haram is still fighting back, exposing the vulnerabilities of the state.