Revue d'économie régionale et urbaine (4/2017)
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Alors qu’elles partagent la même source d’information initiale, les deux principales bases de données disponibles sur les prix fonciers-immobiliers, DVF et PERVAL, présentent de réelles différences du point de vue de leur mode de production, de leur structure et de leur contenu. Les implications de tels écarts doivent être lues du point de vue de leurs potentiels d’exploitation mais aussi de la validité des résultats tirés de ces bases. Cette note de recherche se propose de revenir sur le processus de production des deux bases, sur leur différence de conception et sur les vigilances à prendre en amont de leur utilisation. La démonstration s’appuie sur deux jeux de données disponibles en 2014 pour l’aire urbaine d’Avignon soit 64 communes et la vente de près de 4 500 biens immobiliers.
While they are sharing the same initial data source, the two main datasets on real estate prices in France (DVF and PERVAL) differ substantially from one another. They are not designed to address similar issues and are therefore different in their structure and content. This means that, potentially at least, these differences may impact the usability and the conclusions that can be drawn from these databases. In this research note, we point out how the data generation processes make it necesseary to take precautions in using these data. To do this, we use DVF and PERVAL datasets on the urban area of Avignon (France) for 2014, that comprise 64 municipalities and the selling of 4500 real estate properties.