Revue d'économie régionale et urbaine (5-6/2018)
Pour acheter ce numéro, contactez-nous
Recevez les numéros de l'année en cours et accédez à l'intégralité des articles en ligne.
De nombreux travaux proposent l’idée d’une production de connaissances effectuée dans des réseaux de connaissances. Dans une approche centrée sur les dispositifs de partage des savoirs au sein de ces réseaux, nous examinons les ressorts Ressources Humaines de ces dispositifs. Parmi eux, la mobilité des chercheurs et leurs coopérations externes sont considérées comme devant être articulées, selon des logiques d’acteurs diverses dont la résultante est la production de nouvelles normes sociales. Une tendance se dessine alors, celle de l’affirmation de la mobilité temporaire des chercheurs, associée à des coopérations externes. Cette évolution, qui demande à être mesurée avec des données solides, peut conduire à faire l’hypothèse d’une déconcentration géographique de la production des connaissances, à rebours du consensus sur l’importance de la proximité géographique dans les processus cognitifs collectifs.
Numerous works propose the idea of a production of knowledge made in knowledge networks. In an approach centered on the sharing knowledge devices within the networks, we examine the Human Resources strengths of these devices. Among them, the mobility of the researchers and their external cooperation are considered as having to be articulated, according to actors’ diverse logics which lead to the production of new social standards. A trend appears then, that of the growing importance of the temporary mobility of the researchers, associated with external cooperation. This evolution, which asks to be measured with solid data, can lead to the hypothesis of a geographical devolution of the production of knowledge, against the consensus on the importance of the geographical proximity in the collective cognitive processes.