Annales de Géographie n° 657 (5/2007)
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Cet article propose de revoir les apports de l’écologie urbaine de Park et Burgess à la lumière de la critique des chercheurs se réclamant de l’école de Los Angeles. Ceux-ci entendent remplacer le paradigme écologique et le modèle de Burgess par une conception postmoderne de la géographie urbaine et proposer le modèle du keno capitalism. Les modèles et les métaphores de la géographie urbaine sont revisités. La discussion concerne plusieurs aspects de la contribution de l’école de Chicago et de son influence en géographie urbaine. Elle porte sur les modèles de croissance urbaine et de localisation, mais aussi sur les approches interactionnistes qui s’intéressent aux acteurs sociaux. Cette discussion nous permet de situer la proposition de l’école de Los Angeles non pas en rupture avec Chicago, mais bien dans sa continuité.
This paper sets out to review the Park and Burgess urban ecology approach from the standpoint of researchers belonging to the Los Angeles school. As this critique claims, a postmodern approach to urban geography must be used instead of the ecological model and the Burgess diagram and replace them with what they call keno capitalism. Models and metaphors associated to urban geography are revisited and the many contributions of the Chicago school and its impact on this particular field of study are examined. The discussion centres on models of urban growth and of location and on interactionist approaches that recognise the importance of social actors. Through this discussion, we are able to show that the Los Angeles school’s proposition does not break with Chicago, but is in continuity with it.