Revue d'économie régionale & urbaine (1/2013)
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Bien qu’en net recul, l’agriculture occupe une place singulière à la Martinique. Elle se caractérise par la prédominance de productions végétales (banane, canne-à-sucre), issues de systèmes de production orientés sur l’extérieur. En marge de ces cultures dites conventionnelles, les productions animales constituent dans ce territoire un vecteur de diversification de l’agriculture et de sécurisation des approvisionnements alimentaires. Elles présentent de ce point de vue un potentiel de développement. L’activité d’élevage demeure pourtant peu structurée et insuffisamment organisée, ce qui en pénalise l’essor. Après avoir analysé la qualité de la coordination entre acteurs parties prenantes des filières de bovidés, nous tentons, à partir d’un jeu expérimental, d’initier un processus d’apprentissage de dynamiques coopératives par les agents.
Agriculture in Martinique still occupies a specific place and role although the activity is declining. The weak contribution of export agriculture (traditional crops: banana and sugar cane) to development, raises concerns about diversification and food security and sketches the broad outlines of a new agricultural turn. Taking into consideration these challenges, livestock farming systems present substantial potentialities for further development. Nevertheless, the activity stays nowadays insufficiently organized, a fact that increases its vulnerability. Pointing out different levels and types of coordination failures in livestock farming (cow, sheep, goat), we initiate through experimental economics a cognitive process to improve the propensity of the agents to cooperate.