Cet article analyse les tensions géopolitiques locales qui sont liées à l’attribution d’une place sur la plage pour les structures qui proposent des offres d’enseignement et d’encadrement de la pratique de surf contre rémunération. L’objectif de cet article consiste d’une part à comprendre quels sont les critères qui président à l’élaboration d’un processus de sélection des demandes d’autorisation formulées par les clubs et les écoles pour pouvoir exercer un encadrement de l’activité et d’autre part d’interroger comment sont vécus et ressentis ces dispositifs au sein de la communauté des professionnels de l’enseignement du surf. Enfin, cet article entend mettre en lumière comment les critères de sélection des candidatures peuvent ouvrir le champ à des dérives de type clientéliste et comment les volets social et environnemental de ce processus politique local sont parfois instrumentalisés.