HISTOIRE, ECONOMIE ET SOCIÉTÉ (3/2024)
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La signature de l’Acte final de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (1975) par Moscou devient pour la dissidence soviétique un moyen de mettre le sujet des violations des droits de l’homme en URSS sur l’agenda international. Grâce aux contacts réguliers avec l’Ouest, le Groupe Helsinki de Moscou, acteur non étatique représentant, pour la première fois, différents groupes d’opposition au régime soviétique, réussit à se faire une place aux marges de grandes négociations de suivi. Le Groupe entretient la communication avec trois principaux interlocuteurs occidentaux : les diplomates et correspondants basés à Moscou et l’U.S. Helsinki Commission à Washington.
The signing by Moscow of the Final Act of the Conference on Security and Cooperation in Europe (1975) became a way for Soviet dissidents to put the human rights violations in the USSR on the international agenda. Thanks to regular contacts with the West, the Moscow Helsinki Group, a non-state actor that, for the first time, brought together various opposition groups to the Soviet regime, carves out a place on the sidelines of major follow-up negotiations. The Group maintains communication with three main western interlocutors : diplomats and correspondents based in Moscow and the U.S. Helsinki Commission in Washington.