
Le français aujourd'hui n° 182 (3/2013)
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L’article analyse le travail mené dans une option légère d’Histoire des arts en classe de terminale, dans un lycée « défavorisé », avec des élèves venant de terminales générales et technologiques. La perspective de l’épreuve du baccalauréat peut pousser chacun, élève comme professeur, à se soumettre à une logique de certification et à rechercher des savoirs tout prêts, qu’il s’agirait juste de restituer. Cette option a été au contraire l’occasion d’une réflexion sur la manière d’apprendre à décrire des oeuvres dans une perspective spécifique où regarder c’est en même temps convoquer des savoirs. Ce travail, par une alternance d’activités d’écriture et de réécriture, de lectures et d’oraux collectifs, développe des capacités à construire un point de vue personnel et problématisé sur les oeuvres, tout en élaborant des savoirs ; autant de capacités requises dans les disciplines, et qui, pour beaucoup d’élèves, les mettent en échec sur les matières à forte exigence de capital culturel.