
Langages n° 179-180 (3-4/2010)
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L’objectif de cet article est de mettre en évidence l’intérêt d’associer une interface sémantique à un lexique de la complémentation verbale en français en cours de construction, Lexvalf, strictement syntaxique à l’origine. Nous cherchons en effet à démontrer que le recours aux définitions sémantiques des emplois, soigneusement décrits et caractérisés proposées par LVF, s’impose en particulier dans le cas des verbes polysémiques : il est ainsi possible de lever l’ambiguïté de structures de compléments décrites avec des sélections lexicales trop générales et de spécifier le sens des nombreuses co-occurrences lexicales restreintes rencontrées dont la signification est non prédictible.
The aim of this article is to display the interest of combining a semantic interface with Lexvalf, a lexicon of French verbal complementation under construction, strictly syntactic intially. We try to demonstrate that the resort to the semantic definitions of usages that are carefully described and defined in LVF, impose themselves, in particular in the case of polysemic verbs: it is possible to disambiguate complement structures that are described with too general lexical selections and to specify the meaning of many encountered restricted lexical selections of which meaning is not predictable.
