Langages n° 190 (2/2013)
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Dans cet article, nous commençons par faire un bref rappel des critiques principales contre la notion de subordination (initiée notamment par Brunot 1922). À la lumière de ces critiques, la solution souvent envisagée est de tenter de définir cette notion de manière plus précise. Nous envisageons ici une autre voie, à savoir son abandon pur et simple (à la suite notamment de Haiman & Thompson 1984). L’argument que nous défendons est que l’on peut intégrer les constituants conjonctionnels dans le cadre général des relations syntaxiques. Nous illustrons ce point à l’aide d’exemples en quand et avant que, que nous analysons à l’aide de l’Approche pronominale.
In this paper, we begin with a brief summary of the main criticisms against the notion of subordination. In the light of these criticisms, we assume that this notion must be abandoned (as Haiman & Thompson 1984 said). Our main argument is that subordination blend perfectly in the general framework of syntactic relations, from closest dependency to full autonomy. We illustrate this point with examples of French quand and avant que. Our analyses are in the pronominal approach framework.