Romantisme n° 161 (3/2013)
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L’exemple de Barbey d’Aurevilly permet de souligner à quel point la posture d’un écrivain repose sur des figures. On entendra par ce dernier terme le jeu qui s’installe entre un projet littéraire et sa représentation et qui se déploie dans le style pris dans son extension la plus grande : figures de plume ou de costume, figures de personnages et de masques. Il semble que tous ces jeux de mode ou de mots tournent, à la façon du trope, autour d’une figure centrale qui serait celle du Christ : c’est par un travail d’imitation que l’écrivain catholique en vient à incarner cette figure qui fait de l’accusation d’imposture et de la Passion qui la suit une étape nécessaire à la résurrection.
The example of Barbey d’Aurevilly demonstrates the degree to which a writer’s posture depends on figures. By the term figure we mean the play between a literary project and its representation, which manifests itself fully in the work’s style, taking the word in its broadest meaning : figures of quill or costume, figures of characters or masks. All these plays on fashion or figure circle, ultimately, as for a trope, around the figure of Jesus Christ : it is through the work of imitation that the Catholic writer ends up as the incarnation of this figure which transforms the accusation of imposture and the Passion which follows from it into a necessary step towards Resurrection.