Le français aujourd'hui n° 187 (4/2014)
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Les écrits de lycéens sont parfois fort déroutants pour les enseignants en raison de leur apparente absence de structure due à un pas à pas scriptural prolongé.Les phrases graphiques, jalonnées de signes de ponctuation dont la distribution semble aléatoire, peut se mesurer à l’a une de leur oralisation. En effet, la mise en voix de signes graphiques, devenant par là intonèmes, sont un moyen deprendre conscience des valeurs de ces intonèmes et par suite de la nécessaire segmentation de l’écrit. Cet aller-retour entre l’activité d’écriture et l’écrit oralisé inscrit le sujet-scripteur dans une réflexivité plus efficiente. Par là, les signes de ponctuation, souvent envisagés comme étant au service de la segmentation syntaxique, retrouvent leur fonction d’aide à la lecture-compréhension chez ces élèves. La ponctuation n’est plus, pour eux, seconde ou accessoire mais nécessaire, au même titre que tout autre signe graphique.