La contribution s’appuie sur des données analysées et interprétées dans le cadre d’une recherche collaborative sur l’intégration de l’écriture réflexive dans une séquence d’enseignement de la lecture du Parfum de Patrick Süskind (1985), au cinquième secondaire québécois (15-16 ans). Elle vise à enrichir la discussion théorique sur le processus réflexif de (dés)appropriation qui apparait particulièrement saillant quand le personnage est impropre à l’identification affective et axiologique des lecteurs, comme c’est le cas de du personnage, Jean-Baptiste Grenouille. L’écriture se présente alors comme une intéressante médiation heuristique d’appropriation du monde du texte qui permet de se désapproprier de soi comme lecteur en se distanciant de sa lecture.