LANGAGES Nº 228 (4/2022)
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Notre contribution porte sur deux grands ensembles de prédications phrastiques typiques, dégagés à partir de la lecture des remarques de Guillaume concernant la notion d’expressivité : d’une part, les interjections émotives et les énoncés en première personne du type J’ai mal à la tête, d’autre part, les phrases construites à partir d’un présentatif corrélatif c’est ... qu-, il (n’) y a (que) ... qu-, ce qu- ..., c’est. L’analyse de ces deux ensembles essaie de montrer que la notion d’expressivité gagne à être théorisée dialectiquement et cinétiquement – et, par voie de conséquence, selon une pensée systématique, qui accorde toute sa place à la langue –, et qu’elle est heuristiquement féconde pour l’étude de la prédication et du sujet (d’énonciation, d’énoncé) : elle peut faire comprendre ce que l’on fait quand on prédique.
Our contribution focuses on two large sets of typical sentential predications, released from the reading of Guillaume’s remarks concerning the notion of expressiveness: On the one hand, emotive interjections and statements in the first person of the type J’ai mal à la tête, on the other hand, sentences constructed from a correlative presentative c’est ... qu-, il (n’) y a (que) ... qu-, ce qu- ..., c’est. The analysis of these two sets tries to show that the notion of expressiveness gains from being theorized dialectically and kinetically –and, consequently, according to a systematic way of thinking, which gives all its place to language–, and that it is heuristically fruitful for the study of predication and of the subject (of enunciation, of enunciated): It can make us understand what we are doing when we predicate.