Langue française n° 186 (2/2015)
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Dans cette étude sont analysés des marqueurs du type c’est (X-quantité) dire, concrètement c’est dire, c’est tout dire, c’est beaucoup dire, c’est peu dire et c’est assez dire, principalement en synchronie, avec toutefois quelques données diachroniques. Outre leur matrice commune, ces marqueurs ont la particularité de pouvoir être employés en position détachée et, par là, de constituer un commentaire sur un élément se trouvant dans leur périphérie gauche. On verra quels sont les critères qui permettent d’affirmer que si c’est dire est bien un marqueur discursif (au sens de Dostie 2004), ses concurrents fonctionnent d’une manière bien différente.
In this study, discourse markers such as c’est (X-quantité) dire, namely c’est dire, c’est tout dire, c’est beaucoup dire, c’est peu dire and c’est assez dire are analyzed, mainly from a synchronous point of view, some diachronic data being included. Besides their common pattern, one characteristic that these markers share in common is that they can be used as parentheticals, then being a comment on an element of their left periphery. We will emphasize the criteria that allow us to claim that c’est dire is a discourse marker (as defined in Dostie 2004), while the others items work in a very different way.