LANGUE FRANÇAISE Nº220 (4/2023)
Pour acheter ce numéro, contactez-nous
Recevez les numéros de l'année en cours et accédez à l'intégralité des articles en ligne.
Le but principal de cet article est d’examiner les rapports entre la perception et les emplois de la préposition sur pour démontrer que ce sont les structures perceptives qui déterminent le choix des prépositions. L’étude s’inscrit dans le cadre de la linguistique cognitive et se sert des notions de trajecteur et de landmark, ainsi que de l’emploi d’autres prépositions dans un même cotexte (sur la plage vs à la plage). Nous envisageons de reconstruire les schémas de perception à partir desquels fonctionne la préposition sur pour aboutir à la formulation de son invariant sémantique pour les emplois locatifs.
The main aim of this article is to examine the relationship between perception and the uses of the French preposition sur to demonstrate that it is perceptual structures that determine the choice of prepositions. The study is based on cognitive linguistics and makes use of the notions of trajector and landmark, as well as the use of other prepositions in the same cotext (sur la plage vs. à la plage). We will reconstruct the perceptual patterns from which the preposition sur is used to formulate its semantic invariant for locative value.