Littérature n° 181 (1/2016)
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À la mort de Michel Leiris, ses archives et sa bibliothèque littéraire ont été léguées à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet. Collection constituée passivement, par l’envoi de livres dédicacés, elle ne reflète pas tant les goûts littéraires de l’écrivain que la communauté lettrée dont il faisait partie. L’analyse de dédicaces que corrobore la correspondance adressée à Leiris montre la constitution d’une bibliothèque à partir d’affinités personnelles et de rencontres esthétiques, bien au-delà de l’affiliation à des courants littéraires ou à des écoles de pensée.
When Michel Leiris died, his files and his literary library were bequeathed to the Bibliothèque littéraire Jacques Doucet. This collection, which was passively built up by the sending of signed books, does not so much reflect the literary tastes of the writer as it does the well-read community he belonged to. The analysis of dedications which is corroborated by the correspondence addressed to Leiris shows the making-up of a library from personal affinities and aesthetic meetings, far beyond the affiliation with literary movements or schools of thought.