
Littérature n° 185 (1/2017)
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La littérature de la fin du XIXe siècle est riche en mentions d’odeurs, ce qui n’a pas échappé aux commentateurs de l’époque, mais n’a depuis lors que peu retenu l’intérêt de la critique. L’étude de ces odeurs révèle pourtant qu’elles s’organisent en système, tant à l’échelle d’une oeuvre que dans la production romanesque de l’époque. Cet article se veut un appel à une attention plus marquée à ces odeurs littéraires, ainsi qu’à l’imaginaire olfactif dont elles témoignent.
Late 19th century’s literature is laden with mentions of smells. This fact did not go unnoticed by the commentators of that time, but it has hardly piqued the interest of the critics since then. Yet the study of these smells reveals that they form a system, on the scale of a work as much as in the novelistic works of the time. This article aims at drawing more attention on these literary smells, as well as on the olfactory imaginary they conjure up.

