LITTÉRATURE Nº205 (1/2022)
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Jalon incontournable des littératures francophones, Batouala n’est pourtant pas un roman inaugural, ni un récit fondateur. Sa réception reposa sur des malentendus exposés brièvement, avant de situer le roman de Maran dans l’histoire littéraire à partir de la poétique même de son récit. Ses deux versions, de son édition originale en 1921 à son édition définitive en 1938, sont ainsi étudiées et mises en regard de Djouma, chien de brousse (1927), sa réécriture ultérieure par l’auteur lui-même. Les ambivalences du roman se manifestent enfin dans ses diverses postérités littéraires.
An essential landmark of the French-speaking literatures, Batouala is however neither an inaugural novel, nor a founding narrative. We briefly state here the misunderstandings its reception was based on before we situate Maran’s novel within literary history from the very poetics of its narrative. Its two versions, from its first edition in 1921 to the definitive edition of 1938, are thus studied and compared with Djouma, chien de brousse (1927), its later re-writing by the author himself. The novel’s ambivalences emerge at last in their diverse literary posterities.