LITTÉRATURE Nº214 (2/2024)
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L’oeuvre romanesque et autobiographique de Stendhal se prête si bien à la lecture psychanalytique que l’interprétation semble superflue. Pourtant Jean Bellemin-Noël a révélé, au-delà d’une simple découverte de tel ou tel complexe freudien, la manière dont chaque unité du texte pouvait entrer en résonance avec l’inconscient du lecteur. L’article, à son tour, entend montrer que le roman familial dans la Vie de Henry Brulard conduit hors des cadres de la théorie, vers une émancipation à la fois pulsionnelle, esthétique et politique.
Stendhal’s novelistic and autobiographical work is so in tune with a psychoananlytic reading that interpretation seems superfluous. Nonetheless, Jean Bellemin-Noël brings to light the way each unit of text can resonate with the reader’s unconscious beyond any straifghtforward revelation of this or that Freudian complex. This paper intends to show how the family novel in La Vie de Henry Brulard (The Life Of Henry Brulard) takes us out of the theoretical framework towards an emancipation that is at once pulsional, aesthetic and political.