ROMANTISME N°195 (1/2022)
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Une réflexion proprement poéticienne semble avoir du mal à se constituer au XIXe siècle sur les brisées de l’esthétique et de la critique, et sur les ruines et le discrédit de l’ancienne rhétorique ; cela, paradoxalement, alors qu’un désir de « méthode » et de scientificité se met à hanter toutes les disciplines. Elle semble ne s’esquisser, çà et là, que dans les marges laissées par le primat des approches historiques de la littérature : dans la caricature, le pamphlet, le pastiche, les parodies de typologies des physiologies « comiques », les procès, la correspondance privée, le Journal, la préface, le brouillon.
Poetics in the 19th century had a difficult time instituting itself as a reflexive discipline to rival aesthetics and literary criticism, built on the ruins and loss of credibility of the old rhetorical disciplines, paradoxically so, since a desire for “method” and scientificity was starting to drive all disciplines. Such a discipline seems to start making an appearance in the margins left fallow by the domination of historical approaches to literature : in caricatures, pamphlets, pastiches, parodies of the typologies of “comic” physiologies, trials, private correspondence, diaries, prefaces, drafts.