Politique étrangère n° 1/2012
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À partir d’une même défiance vis-à-vis des éruptions démocratiques mais reposant sur des intérêts spécifiques et des relations opposées avec Washington, les jugements de Téhéran et de Riyad sur les révolutions arabes divergent fortement. D’où une véritable « guerre froide » entre les deux capitales, avec toutes les conséquences imaginables pour la région, en particulier en Irak ou en Syrie. Les deux logiques conservatrices sont ainsi mises en cause, en interne et dans leur diplomatie régionale.
Sharing the same distrust for the democratic eruptions but with specific interests and opposing relations to Washington, the judgements of Tehran and Riyad over the Arab revolutions diverge strongly. The result is a real “cold war” between the two capitals, with all the possible consequences imaginable for the region, especially concerning Iraq and Syria. These two conservative approaches are being challenged internally and via regional diplomacy.