Politique étrangère n° 1/2012
Pour acheter ce numéro, contactez-nous
Recevez les numéros de l'année en cours et accédez à l'intégralité des articles en ligne.
En Israël, pays qui ne manque pas d’experts du monde arabe, les révolutions de 2011 n’ont pas été anticipées. Si la population de l’État juif se réjouit de la chute de tyrans qui étaient, à des degrés divers, anti-israéliens, elle est néanmoins inquiète de l’instabilité provoquée par les soulèvements populaires et par la montée en puissance des islamistes. Cette situation agitée profite à Benjamin Netanyahou, la population israélienne ne souhaitant pas changer de capitaine en pleine tempête.
Israel is a country with no shortage of Arab experts. Yet the 2011 revolutions were unexpected. While the population of the Jewish State welcomes the fall of tyrants who were, to varying degrees, anti-Israeli, Israel is nevertheless concerned about the instability stemming from these popular uprising, and by the advances of Islamist forces. This situation favours Benjamin Netanyhou, in as much as the Israeli population does not want to change helmsmen in the midst of a storm.