Politique étrangère n° 3/2012
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La Libye peut gérer une transition relativement calme et efficace parce qu’une partie des logiques et des institutions de la Jamahiriya ont paradoxalement survécu à la révolution de 2011. Le pays doit néanmoins décider de réformes d’ampleur, trancher le débat entre État unitaire/État fédéral, redessiner profondément ses institutions politiques et créer un nouveau rapport de confiance avec ses forces de sécurité. Ce dernier acquis permettrait seul le désarmement des milices.
Libya can manage a relatively peaceful and effective transition because part of the logic and institutions of the Libyan Jamahiriya paradoxically survived the 2011 revolution. The country must nevertheless decide on major reforms, settle the unitary state/federal state debate, profoundly reshape its political institutions, and create a new relationship of trust with its security forces. Only the latter could lead to the disarmament of militias.