
Langages n° 190 (2/2013)
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Cette étude repose sur la description syntaxique et énonciative de corpus écrits de l’allemand du XVIIe siècle où il apparaît clairement que les phrases sont structurées en périodes à deux, trois ou quatre mouvements, où dominent la symétrie et la concaténation paratactique ou par corrélation. À l’articulation des mouvements de la période se trouvent des connecteurs souvent issus de la classe des subjoncteurs, mais l’objet de la présente contribution est de montrer que ces unités ne font que signaler et délimiter les mouvements de la période sans engendrer une hiérarchie de niveaux hypotactiques. Ce constat est corroboré sur le plan sémantique et communicatif, où il apparaît que les conjonctions n’expriment pas des relations, par exemple, temporelles ou conditionnelles, mais rendent compte de la progression thématique et de la logique de la pensée.
This study is based on the syntactic and enunciative description of a written corpus of 17th century German, in which it is clear that sentences are structured in periods of two, three or four colons, in which symmetry and paratactic concatenation, or correlation, are dominant. Where the colons of the period are articulated, we find connectors which often belong to the class of subjunctors, but the aim of the present contribution is to show that these units only signal and delimit the movements of the colons without engendering a hierarchy of hypotactic levels. This observation is corroborated on the semantic and communicative levels, where it appears that conjunctions do not express, for example, temporal or conditional relations, but relate to the thematic progression and the logic of the thoughts expressed.

