Littérature n° 159 (3/2010)
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Achille, incarnation de la colère, intervient pour faire cesser une dispute entre deux Achéens lors des jeux organisés après la mort de Patrocle, et ne justifie pas cette intervention du fait de son autorité – il ne le pourrait pas ! – mais au contraire du fait de son implication qui le rend capable de se soulever avec colère contre la colère. Pachet voit cette force comme la Nemesis qui fonctionne en tandem avec Aidos, une colère contre la colère qui pourrait émerger, comme cela s’est vu dans d’autres cas, dans le conflit israélo-palestinien.
Achilles, the incarnation of anger, intervenes to stop a dispute between two Greeks during the games after Patrocles’ death, an intervention he does not justify – he couldn’t ! – from any personal superiority but on the contrary from the vantage point of being involved and able to rise in anger against anger. For Pachet this force is the Nemesis which functions in tandem with Aidos – an anger from anger itself, which could eventually emerge, as it has at other historical junctions, in the Israelo-Palestinian conflict.