
Littérature n° 173 (1/2014)
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Si le dimanche, tel qu’il apparaît dans les poèmes de Laforgue et en particulier dans ceux de Derniers vers, reste le temps marqué dans le cours collectif des choses, il n’est plus en revanche ce jour de fête où l’ordre social se ressoude sous le regard de Dieu. Jour de vacance, il devient emblématique d’un désancrage individuel et d’une contemporanéité désormais problématique, lieu pour cette raison d’une invention formelle qui conduit le lecteur à perdre ses repères, à perdre son temps, pour rencontrer en l’actualisant celui du poète.
Even though sundays, as depicted in Laforgue’s poems and particularly in those featured in Last Verses, remain rooted in the collective order of things, they no longer are that festive day when the social order is restored before the eyes of God. They turn from a vacation day into the epitome of the unmooring of the self and of a henceforth problematic contemporaneity. And they generate, for that very reason, a formal invention which makes the reader lose his bearings and waste his time, so that he can encounter and actualize the poet’s.

