
Littérature nº 172 (4/2013)
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« L’Homme et la Coquille » est ici lu comme la mise en oeuvre d’une poétique qui, sans récuser l’écriture philosophique (qui ne se soucie pas du langage) ni la littéraire (qui pèche par insuffisance de pensée), veille à maintenir en chacun de ses lieux une « ambiguïté nette ». Principe qui n’interdit pas de voir dans la coquille, « formation naturelle » remarquable, l’allégorie de toutes les figures – y compris celles qu’on dit ordinairement « rhétoriques ».
“Man and the Sea Shell” is read here as acting out a poetics which, without refusing either philosophical writing (which doesn’t worry about language) or its literary variety (whose depth of thinking is insufficient), is careful of maintaining within both genres a “clear ambiguity”. This principle does not forbid seeing in the seashell, an extraordinary “natural formation”, the allegory of all figures – including those usually said to be “rhetorical”.

