Langages n° 198 (2/2015)
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Cet article explore deux concepts-clés du programme phonologique : l’économie des systèmes et le contraste. Ces deux concepts ont été récemment réinvestis et reformulés dans une perspective autosegmentale par Clements (2003, 2006), d’une part, Dresher (2009) et Hall (2011), d’autre part. L’objectif est de réduire le nombre de primitives nécessaires à définir les systèmes et les processus. Cependant, ces deux hypothèses font l’impasse sur les relations inter-segmentales. Nous développons une hypothèse basée sur des contours qui donne du poids à ces relations. Ces contours, vus comme des structures, sont à l’origine de ce qui est interprété en surface comme des traits.
We explore in this paper two fundamental concepts of the phonological program: Economy and Contrast. These have been revisited in an autosegmental perspective, respectively by Clements (2003, 2006), Dresher (2009) and Hall (2011). One of the purpose of these approches is to reduce and to justify the number of primes used to describe systems and processes. We underline one of the major problem of these approaches: they do not draw on inter-segmental relationships. Hence, we develop a hypothesis based on contours: structures which are interpreted, on the surface, as features.