Littérature Nº210 (2/2023)
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Cet article étudie deux dimensions des activités de traduction de Segalen, qui n’ont pas, jusqu’ici, retenu l’attention de la critique. Segalen a d’une part travaillé, dans des textes rares, mais significatifs, la pratique d’un style traduit, qui emprunte aux traductions des sinologues de l’École française d’Extrême-Orient dont il avait une fréquentation assidue. Mais il a aussi oeuvré à la traduction directe, scrupuleuse, de poètes chinois classiques, projetant notamment de constituer une anthologie facétieuse de Li Bai.
This article sheds light upon two faces of Segalen as a translator which have not up to now caught rhe critics’ attention. On the one hand, in some rare although meaningful texts, Segalen has wrought the praxis of a translated style which borrows from the translations of the sinologists of the École française d’Extrême-Orient, of which he was an assiduous reader. But he also worked on the direct scrupulous translation of classic Chinese poets, and notably planned to constitute a mischievous anthology of Li Bai.