LITTÉRATURE Nº213 (1/2024)
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Partant du constat qu’on ne se demande plus si le romantisme pense, mais bien plutôt à quoi et comment il pense, cet article cherche à exposer la construction d’une certaine « opinion commune » du romantisme pour interroger les discours de légitimation qui lui sont attachés. Il vise ainsi à montrer comment la critique du XXe siècle a fait du rapport à la philosophie un élément discriminant dans l’étude des oeuvres romantiques, qui a pour conséquence d’établir une certaine valeur du romantisme.
Starting from the observation that no-one wonders any longer whether Romanticism thinks, but rather what it thinks about and how, this paper purposes to show how a particular “common idea” of Romanticism is constructed in order to question the legitimising discourses attached to it. It thus aims to show how 20th century literary criticism has changed the relationship to philosophy into a discriminating element in the study of romantic works, with the consequence of establishing a specific value of romanticism.