LITTÉRATURE Nº216 (4/2024)
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L’article, écrit du point de vue d’un traducteur et chercheur, adopte une forme qui n’est pas totalement académique. Il s’ouvre sur trois citations d’une écrivaine et de deux écrivains germanophones (Yoko Tawada, Wolfgang Hilbig, Josef Winkler). Il s’interroge ensuite brièvement sur le peu de conséquences pratiques, selon l’auteur, de convictions écologistes sur la pratique de la traduction. Puis, revenant aux trois auteurs cités, il développe une réflexion sur la césure représentée par la triple catastrophe de Fukushima dans l’oeuvre de Yoko Tawada et sur les liens entre mondialité, écologie et traduction.
The paper, which has been written from the point of view of a translator and a researcher, adopts a form that is not entirely academic. Opening with excerpts from three German-speaking writers (Yoko Tawada, Wolfgang Hilbig, Josef Winkler), it reflects briefly on the lack of practical consequences of environmentalist convictions for the practice of translation. Returning to the three authors mentioned, he then reflects on the break represented by the triple Fukushima disaster in Yoko Tawada’s work, and on the links between globality, ecology and translation.