Politique étrangère n° 1/2007
Pour acheter ce numéro, contactez-nous
Recevez les numéros de l'année en cours et accédez à l'intégralité des articles en ligne.
La Russie est de retour dans l’économie mondiale, grâce à ses ressources énergétiques, dans son voisinage proche, et dans le rapport global des puissances. Elle n’est ni post-impériale, ni néo-impériale. Elle peut plutôt être qualifiée de trans-impériale, en ce sens qu’elle tente de reproduire à l’échelle internationale le système des relations patrons-clientèle qui structurent l’actuel pouvoir à Moscou. Ce trans-impérialisme appelle une réponse coordonnée entre Europe et États-Unis.
Russia’s economy is intertwined in global markets, but is increasingly controlled by a patrimonial authoritarian Russian state that allows elites to use and maintain political power for distributing wealth among patrons and clients. Transimperialism is the Russian leadership’s attempt to access the fruits of globalization and yet sustain patrimonial authoritarianism at home. Europe and the United States should not isolate Russia, but neither should they allow the Kremlin to participate in globalized markets without following the rules of free enterprise. The best path to an integrated Russia is a transatlantic strategy of engagement with free market economy that involves Russian society and business and maintains high standards for investment and trade.