Après avoir présenté les outils théoriques de la frontière et constater que la coopération transfrontalière dans le cadre de l’Espace Mont-Blanc a d’abord été un outil pour éviter un parc international de protection de la nature, l’étude montre que des convergences sur des objectifs commun de développement durable ont pu se mettre en place. En croisant les outils théoriques et les réalités spatiales de l’Espace Mont-Blanc, une évaluation des effets de la coopération transfrontalière sur le fonctionnement de la frontière est faite aboutissant au constat que la coopération participe localement à sa dévaluation. Pour autant les orientations des choix nationaux et européens pèsent plus que les actions locales.