Les théories d'éclipse « des mondes possibles » et « des espaces mentaux », ou tendent à éclipser, le sujet tout en se concentrer sur les aspects représentatifs des « mondes » et « espace ». En revanche, l'analyse présentée en cet article des conditionals satisfaits prévisionnels (SI P, Q) place le sujet au centre de la théorie et permet ainsi lier différents aspects de la sémantique et de l'interprétation de ces constructions, afin d'expliquer la nature intrinsèquement polyphonique de la langue. Le locutor (LOC), une entité de discours distincte du haut-parleur en tant que producteur empirique de l'expression, construit des images, codées par ces constructions, de se comme locutor d'expression (l0) affirmant la relation hypothétique qui se tient entre le protasis (p) et l'apodose (q) et comme locutor de discours (l) montrant son attitude epistemic (« positif » contre le « négatif ") envers p et Q. Le codage de cette attitude underdetermined dans plusieurs cas, notamment quand les conditionals sont rapportés dans (libérez) le discours indirect dans le passé, mais peut être spécifié par le recours à l'état epistemic (« ignorance » contre la « connaissance » de la vérité de p et q) de LOC. L'état epistemic est déductible du contexte et/ou de la situation de la parole aussi bien que de l'acte illocutoire (« menace », « promesse », « souhait », le « regret » etc.) accompli en poussant le conditionnel.