LITTÉRATURE Nº213 (1/2024)
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S’interrogeant sur le constat qui est à l’origine de ce volume, celui d’un vide philosophique entourant le romantisme français, cet article voudrait montrer que ce vide, relatif, est moins dû au romantisme français lui-même qu’au désintérêt—quand ce n’est pas l’ignorance—des philosophes pour lui, et pour illustrer cela, s’attache à montrer comment, chacun à sa manière, deux poètes emblématiques de ce romantisme, Nerval et Baudelaire, ont contribué à ce qu’on peut appeler l’invention de l’inconscient.
In exploring the finding at the origin of this volume, namely that of a philosophical void where French romanticism is concerned, this paper aims to show that this —relative — void is less due to French romanticism itself than to the lack of interest —if not downright ignorance — of philosophers for it, and, to illustrate the idea, focuses on showing how, each in his own way, two poets, key figures of this romanticism, Nerval and Baudelaire, have contributed to what one can call the invention of the unconscious.